AZ Delta sensibilise pour la Journée mondiale de la BPCO : “Reconnaître les signes – chaque souffle compte”
Le 19 novembre, c’est la Journée mondiale de la BPCO. À cette occasion, le service de pneumologie d’AZ Delta – également connu sous le nom de Deltalong – souhaite attirer l’attention sur cette maladie pulmonaire chronique.
La BPCO, ou Bronchopneumopathie Chronique Obstructive, est surtout connue comme la « maladie du fumeur », mais la pollution de l’air ou une exposition prolongée à la poussière et aux vapeurs peuvent également en être la cause. Pourtant, la BPCO passe souvent inaperçue, car les symptômes s’aggravent lentement et ne sont pas toujours reconnus.
« Toute personne qui tousse de manière persistante, s’essouffle facilement ou se fatigue plus vite devrait consulter à temps », explique le Dr Carron, pneumologue à AZ Delta. « Un simple test de la fonction pulmonaire peut déjà révéler beaucoup de choses. »
Traitement innovant avec valves endobronchiques
Le problème de la BPCO est que trop d’air reste coincé dans les poumons et ne peut plus être expiré. Les poumons restent ainsi “gonflés”, ce qui met la cage thoracique sous tension permanente et rend la respiration plus difficile.
Le traitement de base consiste à arrêter le tabac et à utiliser des inhalateurs, mais pour certains patients, une nouvelle technique utilisant des valves endobronchiques offre une solution. Cette technique n’est pratiquée que dans quelques hôpitaux en Belgique, dont AZ Delta. Lors de cette intervention endoscopique, de petites valves sont placées dans un lobe pulmonaire. Elles permettent à l’air de sortir mais pas de revenir, ce qui permet au lobe pulmonaire trop gonflé de se rétracter. Le tissu pulmonaire sain retrouve ainsi davantage d’espace.
« Il s’agit d’une intervention relativement légère, sous anesthésie générale, avec une récupération rapide », précise le Dr Carron. « Chez des patients bien sélectionnés, l’amélioration respiratoire peut être très notable. »
Une autre option pour obtenir un résultat similaire est une intervention thoracoscopique au cours de laquelle le chirurgien retire la partie du lobe pulmonaire qui ne fonctionne plus correctement.
« Grâce aux techniques chirurgicales modernes, cela peut désormais se faire de manière sûre et très précise, avec un risque limité de complications », ajoute le Dr Mandeville, chirurgien thoracique à AZ Delta.
L’expérience confirme ces résultats, comme en témoignent Berno (72 ans) et Gino (67 ans), qui ont tous deux bénéficié de ce traitement à AZ Delta.
Berno : « Avant l’intervention, je ne pouvais presque pas marcher cinquante mètres sans manquer d’air. Après l’opération, j’ai senti la différence immédiatement — je marche et je fais du vélo sans problème aujourd’hui. »
Gino : « Je ne savais presque plus rien faire, même parler était difficile. Après l’implantation des petites valves, je me suis senti mieux tout de suite. J’ai retrouvé ma liberté. »
La sensibilisation reste essentielle
Bien que la BPCO ne puisse pas être guérie, un diagnostic précoce, l’arrêt du tabac et un traitement adapté peuvent fortement ralentir l’évolution de la maladie et améliorer considérablement la qualité de vie.
Pour aider les personnes à évaluer leur risque, AZ Delta met à disposition un test de risque BPCO en ligne. En répondant à dix courtes questions, vous découvrez rapidement si une visite chez le médecin est recommandée.
Avec la Journée mondiale de la BPCO, AZ Delta veut encourager chacun à réfléchir à sa santé pulmonaire et à agir sans attendre.
Deltalong, le centre d’expertise pulmonaire de la région
Deltalong s’est fortement développé ces dernières années. Outre des consultations spécialisées autour de la BPCO, de l’asthme, du cancer pulmonaire, des maladies pulmonaires interstitielles, des allergies et des troubles du sommeil, AZ Delta propose désormais également le suivi des patients transplantés du poumon — une première dans la région.
Selon le chef de service, le Prof. Dr Demedts, la force d’AZ Delta réside dans une subspecialisation poussée avec des experts dans chaque domaine des maladies pulmonaires, ainsi que dans la collaboration étroite avec les collègues d’autres disciplines. « Cela nous permet d’aborder les maladies complexes de manière globale. Cette collaboration fait réellement la différence pour le patient. »
Pour des interviews avec les experts ou les patients, ou pour une visite à l’hôpital, veuillez contacter karen@small-talk.be.
Karen Moreaux
